LE TEMPS DE VIVRE

d’après PARESSE POUR TOUS et LA VIE EST À NOUS
Romans de Hadrien Klent
 

« On arrête tout, on réfléchit, et c’est pas triste » Gébé, L’An 01

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Et si on ne travaillait que trois heures par jour ? Un projet fou ? Non, pas tant que ça. Telle est la proposition d’Émilien Long, prix Nobel d’économie, dans son essai Le Droit à la paresse au XXIe siècle. Passer des 35h à 15h de travail hebdomadaire est une hypothèse tout à fait valable et viable. Très vite le débat s’enflamme. Et si un autre monde était possible ? Et si, par une stratégie de redistribution des richesses et de service public, on pouvait redonner du sens au « temps
libre » ? Débordé par le succès de son livre et poussé par ses ami•es, Émilien se jette à l’eau : il sera candidat à l’élection présidentielle. Avec un but simple : sortir d’un productivisme morbide pour redécouvrir le bonheur de vivre.
Ce roman est construit comme un compte à rebours des deux années précédant l’élection.

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2 ans plus tard : Émilien a été élu avec son équipe.
Personne n’aurait pu y croire, et pourtant, c’est arrivé : on ne travaille plus que 3 heures par jour. Mais dans une société certes plus solidaire et libérée du joug du travail, il reste bien des obstacles : lobbys agressifs, nantis révoltés et opposants politiques démagogiques font feu de tout bois pour mettre à bas ce nouveau système.
Un autre compte à rebours fait le fil du roman : celui de la semaine précédant un référendum. Va-t- on abandonner la figure présidentielle (providentielle et fantasmée), pour une co-présidence de la République partagée entre six personnes ?